mardi 3 octobre 2023

terminologie: c1

cadence

On appelle cadence le temps alloué aux joueurs pour disputer la totalité d’une partie ou pour jouer un nombre de coups déterminés au cours d’une même partie. 

Exemples: 60 minutes pour mater, 120 minutes pour jouer les 40 premiers coups etc. 

On distingue trois cadences de jeu principales: 1) les parties rapides appelées aussi parties éclair ou blitz avec un temps inférieur ou égal à 10 minutes par joueur pour disputer la totalité d’une partie. 2) les parties semi rapides où le temps est entre 10 et 60 minutes. 3) les parties longues où chaque joueur dispose de 60 minutes et plus.

Voir les 2 définitions à la suite.

cadence Bronstein

Cadence avec incrément qui a été imaginée par le grand maître international russe David Bronstein. Cette cadence est voisine de celle imaginée par Bobby Fischer. La différence réside dans le fait que le temps supplémentaire non consommé par le joueur est perdu au lieu d'être ajouté au temps total restant.

cadence Fischer

Cadence avec incrément, c'est à dire temps supplémentaire par demi coup, qui a été imaginée par Bobby Fischer. Le temps supplémentaire non consommé est ajouté au temps total du joueur. Cette cadence qui a pour but d'éviter le zeitnot (le manque de temps en fin de partie) a été adoptée par la Fédération internationale des échecs.

café de la Régence

Vers 1740, les joueurs d'échecs quittèrent le café Procope rue de l'Ancienne-Comédie sur la rive gauche de la capitale où ils avaient l'habitude de se retrouver pour s'installer au café de la Régence place du Palais-Royal sur la rive droite.

Le café de la Régence avait été fondé soixante ans plus tôt sous le nom de café de la Place du Palais-Royal ce qui en faisait un des cafés les plus anciens de Paris et avait changé de nom pendant la Régence du prince de sang Philippe d'Orléans intervenue en 1715 après la disparition du roi Louis XIV.

L'endroit devint un haut lieu des échecs avec Kermur de Legal et François-André Danican Philidor qui fut considéré comme étant le meilleur joueur d'échecs de son temps après sa victoire écrasante à Londres en 1747 sur le Syrien Philippe Stamma.

La café de la Régence fut également fréquenté par des personnes de premier plan dont l'encyclopédiste des Lumières Denis Diderot, l'écrivain genevois francophone Jean-Jacques Rousseau, Louis-François-Armand Vignerot du Plessis duc de Richelieu, Maximilien de Robespierre, Napoléon Bonaparte, l'Américain Benjamin Franklin.

Dans Le neveu de Rameau ou La Satire seconde publié à Paris à la Librairie Plon Denis Diderot évoque le café de la Régence en ces termes: (…) Si le temps est trop froid ou trop pluvieux, je me réfugie au café de la Régence. Là, je m’amuse à voir jouer aux échecs. Paris est l’endroit du monde, et le café de la Régence est l’endroit de Paris où l’on joue le mieux à ce jeu ; c’est chez Rey que font assaut le Légal profond, Philidor le subtil, le solide Mayot ; qu’on voit les coups les plus surprenants et qu’on entend les plus mauvais propos ; car si l’on peut être homme d’esprit et grand joueur d’échecs comme Légal, on peut être aussi un grand joueur d’échecs et un sot comme Foubert et Mayot (…).

café Procope

Célèbre restaurant parisien sur la rive gauche (rue de l'Ancienne-Comédie) où autrefois se retrouvaient les joueurs d'échecs. Vers 1740, les joueurs quittèrent ce café pour s'installer sur la rive droite au café de la Régence.

candidat maître

Titre décerné par la FIDE à tout joueur dont le classement ELO est supérieur ou égal à 2200 points.