Les recueils de belles parties d'échecs anciennes et contemporaines sont au noble jeu d'échecs ce que certaines galeries de musées, comme celles du célèbre Louvre à Paris sont à la peinture, à la sculpture etc.
On savait déjà depuis fort longtemps que les arts dits
majeurs ne se limitent pas aux neufs arts inspirés par les muses, c'est à dire
les neuf filles de ce polisson de Zeus et de la déesse Mnémosyne. On savait
aussi que la polémique concernant "art majeur" et "art
mineur" n'est pas près de s'éteindre.
De nombreux sites Internet dédiés aux échecs proposent des
recueils anthologiques de parties de jeu d'échecs qui ne manquent pas d'intérêt
et qui tendent à rappeler que le jeu d'échecs est un art à part entière et que
cet art recèle des possibilités infinies.
Comme tout art, le noble jeu a ses époques, ses recherches, ses tâtonnements, ses variantes, ses courants de pensée, ses styles et, de manière immuable il offre une matière fluide permettant de faire jaillir des fontaines de créativité dont la beauté flirte avec la perfection.